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 we might fall (oney)

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Pingu adoré

Sloan S. O'toole
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MessageSujet: we might fall (oney)   we might fall (oney) Empty01.03.14 12:35

J'apporte la dernière touche à ma nouvelle œuvre, pas vraiment satisfait par le travail accompli. Je m'éloigne, prend une inspiration et hausse les épaules, je la soumettrais malgré tout à la galerie. Sait-on jamais. Il est parfois difficile d'évaluer certaines de mes peintures, simplement car mon œil artistique ne sera pas le même que les futurs acquéreurs. J'ai commencé à l'âge de 26ans, quand Oney est parti, sans penser que j'avais du talent, je le faisais plutôt comme un exutoire, une façon d'exorciser ces vieux démons qui me chatouillent les entrailles. C'est vrai, autour de nous, tout est fragile, précaire, vacillant, la peinture à cette capacité à m'apaiser. Je pose mon pinceau, prend mon visage dans mes mains et regarde ma montre, il est 11h, je n'ai pas dormi de la nuit et pas même un bâillement. Je m'occupe d'abord de nettoyer mon matériel et je file dans la douche. Je constate sur mon portable un appel en absence de mon frangin, mes sourcils se froncent, il ne répond pas quand je le rappelle. Je me fais peut être du soucis pour rien, j'ai souvent été trop protecteur envers lui, du genre à lui éviter des bêtises qui le mettrait mal plutôt que de le laisser faire ces propres expériences. Ca ne l'a pas empêcher de commettre des conneries plus grosses que lui, croyez moi. Seulement, il est plus fragile qu'il n'y parait. Et puis, lorsque je m'occupe de lui, je m'occupe un peu de moi. Je m'en grille une rapidement avant d'entrer chez lui car je sais pertinemment qu'il se bat pour arrêter en ce moment.

Je pousse la porte de chez lui, c'est entrouvert. Ce que je vois n'est pas jolie jolie. Assis sur son canapé, en caleçon, il ne lui manque plus que la banane et la casquette pour avoir l'air d'un plouc. L'odeur ici laisse imaginer que ça n'a pas été aéré depuis longtemps. La passion, c'est comme la drogue, tu penses être en capacité de la maitriser. Au fond, c'est toujours elle qui finit par prendre le contrôle. Oney en est la preuve vivante, vautré lamentablement dans son canapé. Le pire, c'est que je le comprend parce que moi aussi, cette fille me fait vibrer. Je tire les conclusion moi même, il a dû annoncé à sa dulcinée que ses sentiments étaient bien plus que de l'amitié et être mal reçu. C'est là que je l'admire, moi, c'est cette capacité à se dévoiler à elle en sachant qu'elle est amoureuse d'un autre.  Je sais que pour mériter l'amour, il faut se donner corps et âme, sans retenue et prendre le risque de tout perdre. Seulement, je ne suis pas prêt à le faire, et je ne le serais surement jamais. Et puis, elle va se marier, il serait quand même temps de passer à autre chose non ? En tout cas, j'étais résolu à l'oublier et tourner la page. Pas Oney apparemment. Alors quoi, tu vas manger des chips et boire des bières toute ton existence pour prouver au monde que tu souffres. fis je, cyniquement en récoltant un paquet suspect de chips sur la table. Je suis pas quelqu'un de très ordonné, ni de perfectionniste, j'ai très souvent des tâches de peintures sur le tee shirt ou le pantalon, mais je n'en suis encore jamais arrivé là. Quoi qu'il y a bien ce matin là, où je me suis réveillé cul nu, nageant dans mon propre vomi avec zéro souvenirs de la veille. Le lendemain de cuite le plus mémorable de toute ma vie. Croyez moi, l'odeur de vomi ne s'évapore pas si vite que ça. Je me permet d'ouvrir la porte de la cuisine. Va prendre une douche mec.
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Pingu d'or

Oney L. O'Toole
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MessageSujet: Re: we might fall (oney)   we might fall (oney) Empty11.03.14 19:28

C'était étrange. Il avait pensé que d'avouer ce qu'il ressentait à Elsa l'aurait soulagé. Après toutes ces années à porter le lourd poids de ce secret, à regarder douloureusement la jeune femme se complaire dans les bras d'un autre, il s'était enfin exprimé. Elsa savait à quoi s'en tenir et... Et il n'avait plus eu de nouvelles d'elle. Il s'était efforcé de se mettre à la place d'Elsa. Elle devait être mal avec cette révélation. C'était assez logique. Ce qu'elle pensait inébranlable s'était effondré. Leur amitié n'était plus aussi solide, pas avec cette notion d'amour dans la balance. Depuis, c'était le silence radio de la part d'Elsa. Et Oney faisait le mort également, ne trouvant même pas de réconfort dans l'idée d'en parler avec son frère. Pourtant, ils s'étaient toujours tout dit. Bien sûr, Oney ne s'était pas attendu à ce qu'elle explose de joie et lui rende son baiser avec fougue. Ça, c'était bon dans les films, pas dans la vraie vie... Et depuis, plus de nouvelles.

Et en fait, il déprimait. Il traînait chez lui, s'enivrait pour tenter d'engourdir la douleur. Il avait connu ce même genre de souffrance quand il s'était exilé, mais pas à ce paroxysme. En ne disant rien, il pouvait encore entretenir l'illusion qu'il y avait de l'espoir. Maintenant, il n'y en avait plus aucun. C'était affligeant. Il n'était pourtant pas quelqu'un de pessimiste ou de démissionnaire, il était du genre à vite se remettre en selle, mais il lui fallait un peu de temps et un petit coup de pouce. Il avait été protégé toute sa vie, par son frère, qui faisait tout pour lui éviter ce genre d'écueil. Même si Oney devait faire ses propres expériences. Et celle-là était bien douloureuse.

Il releva le regard quand il entendit des bruits de pas, pas inquiet. Avant même de le voir, il se doutait de qui c'était. Il le sentait, c'était comme ça. Oney et Sloan étaient tellement liés que c'était à se demander parfois s'ils n'étaient pas jumeaux. Ils se ressemblaient furieusement. Et là, il devait offrir une vue pitoyable à son frère. Il n'en avait même pas honte. Il ne pouvait concevoir aucune honte vis à vis de son frangin, ils étaient au delà du jugement. Et Sloan connaissait trop bien son petit frère. Son entrée en matière lui fit à peine lever un sourcil. Il regarda Sloan droit dans les yeux.

« Je t'ai déjà dit que les filles, c'était nul ? »

Oui. Souvent même. Le plus jeune avait souvent tenu ce discours ou plus âgé quand il se prenait un râteau ou qu'il ne comprenait rien aux crises que pouvaient faire ses petites amies. Les nanas étaient des êtres à part, difficiles à comprendre. Elsa était plus masculine dans sa façon de penser et c'était cela qui avait plu aux deux frères. Elle aimait les courses de traîneau, la boxe, la bière... Ce n'était pas une chochotte manucurée. Et pourtant, son mécanisme de pensée n'était pas celui d'un mec, il avait eu tendance à l'oublier.

« En fait non, c'est l'amour qu'est nul. »

Ah si seulement on pouvait s'en débarrasser facilement, juste en le souhaitant. Mais c'était là une belle utopie. Ca vous collait à la peau et voilà tout. A moins qu'Oney rencontre une fille exceptionnelle qui lui fasse tourner la tête, il n'était pas prêt de se débarrasser de son amour pour Elsa. Sloan vivait beaucoup mieux avec...  Et en cet instant, il aurait adoré connaître son secret. Quand son frère lui ordonna d'aller prendre une douche, Oney sembla prendre conscience de son état. Il se laissait totalement aller, dévoré par son chagrin.

« Si ça peut te faire plaisir. »

Il haussa les épaules, avant de se lever et de se diriger vers la salle de bain. Sans doute que Sloan allait jouer les Blanche-Neige pendant ce temps, mettant un peu d'ordre et aérant la piaule, malgré le froid glacial. Oney fit couler l'eau chaude, fermant les yeux alors qu'elle lui coulait sur le corps. Il se lava machinalement. Il aurait aimé que l'eau emporte avec elle les regrets, mais cela aurait été trop simple. Enfant, il avait souvent eu ce genre de pensée... Si je marche sur une rainure entre deux pavés, il arrivera ceci, sinon, non. Des pensées magiques qui n'avaient jamais marché, mais il avait toujours débordé d'imagination, ce petit irlandais. Il ressentit une brusque bouffée de nostalgie en repensant à sa grand mère. Elle, elle aurait su quoi dire, quoi faire. Il avait toujours pu tout lui dire. Mais elle n'était plus là.

Il finit par sortir de la douche, tailla sa barbe, s'habilla rapidement d'un jean, d'un t shirt et d'un pull et revint dans le salon, les cheveux encore humides, mais propre et présentable.

« Comment tu fais ? T'es aussi amoureux d'elle que moi et pourtant, tu ne le vis pas du tout de la même façon que moi... Je t'envie de pouvoir en faire abstraction comme ça... »

Ils n'avaient pas encore parlé de la façon dont ça s'était passé. Tout ce que Sloan savait, il avait du le deviner via l'état de son frère.
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Sloan S. O'toole
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MessageSujet: Re: we might fall (oney)   we might fall (oney) Empty18.03.14 19:59

Je ne m'étais pas attendu à faire face à autant de désarroi, je sais mon frère terriblement fragile, en proie à des sentiments qu'il ne sait pas contrôler, qui le maitrisent et qu'il ne sait même plus dominer. Il est trop faible pour faire face à ce refus mais assez courageux pour lui révéler l'étendue de ces sentiments. Il avait du nourrir cet espoir fou d'une réciprocité de la part d'Elsa et même si j'ai toujours pensé que mon frère et la femme de mes rêves finiraient ensemble, elle aime Thomas, ça se voit dans sa façon de le regarder, de parler de lui. Je t'ai déjà dit que les filles, c'était nul ? Des millions de fois, il s’engouffrait parfois dans des histoires tellement saugrenues en même temps. Cette histoire avec Elsa reste de loin la plus déroutante, pour nous tous, elle y compris. En fait non, c'est l'amour qu'est nul. Il a pas tort, lui au moins avait eu le courage d'essayer de la retenir, moi je m'étais contenter de la laisser partir, me filer entre les doigts. C'est la vie, il y a ceux qui sont braves et ceux qui s’accommodent. C'est tellement moins fatiguant de s'ajuster à la simplicité. Va prendre une douche mec. son odeur laisse à désirer, je lui épargne le discours conventionnel qui œuvre à remonter le moral des plus malheureux : penses à autre chose, la vie continue, un jour tu arriveras à aller mieux et puis tu n'as le luxe de pouvoir te laisser aller. Si ça peut te faire plaisir. Je secoue la  tête, je me demande même comment il a pu en arriver à ce stade. Quelques jours de plus et on aurait cru à un corps en décomposition.

Il file vers sa chambre, j'aère en ouvrant toutes les fenêtre disponibles pour refréner cette terrible envie de vomir. L'odeur est si prenante et nauséabonde qu'elle ferait même fuir les araignées. Je prend un bon bol d'air et je commence à nettoyer un peu le lieu. Franchement, je sais pas vraiment par où commencer, il a réussi à rendre l'endroit invivable. Des cadavres de bières qui finissent tous à la poubelle, un coups d'aspirateur et c'est déjà plus présentable. Comment tu fais ? T'es aussi amoureux d'elle que moi et pourtant, tu ne le vis pas du tout de la même façon que moi... Je t'envie de pouvoir en faire abstraction comme ça...   J'en sais trop rien, j'ai la tête complètement retournée quand je la vois, elle arrive à faire chavirer mon cœur, seulement, je suis en capacité de regarder ma vie en face et de comprendre que même si rien n'est parfait et qu'il n'y a rien d'ajusté, je ne veux rien saccager et pas prendre le risque de changer quoi que ce soit. Parce que la présence de la belle me rassure, je n'accepterais pas qu'elle m'évince de sa vie, et peut être aussi qu'en réalité, je suis plus fort que mon frère, que mes sentiments sont moins puissants. Des excuses minables pour ne pas admettre une vérité trop flagrante : Je me suis fais à l'idée qu'elle ne pensera jamais comme moi. Et puis, savoir qu'elle existe et qu'elle est heureuse suffit à mon bonheur. Je donne l'impression d'être altruiste mais je ne suis qu'un lâche, un froussard, un trouillard, utilisez l'adjectif qui vous convient, il m'arrive parfois de m'en vouloir en me regardant dans le miroir, de n'être qu'une poule mouillé, incapable de me battre pour ce que je désire réellement. Je choisi de négliger mes véritables envies en priant pour que les sentiments amoureux s'évanouissent et laisse place à autre chose, de plus sain. Elle m'a appelé tu sais. Je l'ai vu hier. Elle m'a dit qu'elle t'avais giflé. Une gifle qui n'a pas du être le plus douloureux pour lui. Je jette les nombreux mouchoirs accumulés autour de la table du salon et je pousse un soupire.
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Oney L. O'Toole
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MessageSujet: Re: we might fall (oney)   we might fall (oney) Empty22.03.14 22:36

La douche lui avait un peu remis les idées en place. Il offrait une image bien dévalorisante à son frère, mais n'en avait pas honte pour autant. S'il avait honte, c'était de son comportement. Faire la grève de vivre pour une nana, c'était quand même complètement crétin. Ou un peu shakespearien. Mais voilà, Oney vivait tout avec son cœur et ses tripes, aussi bien la joie que les déboires, alors forcément, ça faisait des dégâts... Il devait se secouer, cela ne servait à rien de s'apitoyer sur son sort... Personne n'allait le plaindre déjà. En plus, cela ne ferait que faire fuir Elsa. Il devait surmonter ça, continuer sa vie et faire comme s'il pouvait passer à autre chose devant elle pour ne pas perdre son amitié. Il n'aurait pas son cœur... A moins qu'il arrive à la conquérir, l'air de rien, en ne changeant rien. Elle, elle savait désormais qu'il était amoureux d'elle et cela lui ouvrait les yeux. Peut-être un avantage pour Oney ? C'était compliqué tout cela.

Il revint dans le salon un peu nettoyé et surtout très froid. Sloan avait profité de sa longue douche pour faire un brin de rangement. Sans autre forme de procès, son frère lui demanda comment il pouvait ignorer ses sentiments pour Elsa. S'il y avait une recette, pour ne pas souffrir, il était preneur. La réponse de Sloan le laissai dubitatif.

« Comment veux-tu qu'elle pense comme toi quand elle ne sait même pas ce que tu éprouves ? Elsa est douée pour se mettre des œillères et ne pas voir ce qui crève les yeux on dirait. Et avec ça, elle va épouser l'autre abruti et toi et moi, on va rester comme deux cons sur le carreau, en laissant la laissant filer sans rien faire... »

Enfin, Oney avait fait quelque chose, peut-être pas forcément pour son bien d'ailleurs, mais bon, au moins, il s'était sorti les doigts du cul. Sloan ne pouvait qu'enfermer ses sentiments à double tour et les étouffer. Mais le coup que le bonheur d'Elsa lui suffit pour être heureux... Il se foutait de sa gueule là ?

« Sérieusement ? Tu crois que tu vas me faire avaler ça ? Ou alors, c'est ton mantra pour te convaincre toi-même ? Genre méthode Coué ?»

Ça pouvait marcher l'auto-persuasion ? Enfin, il pouvait bien servir ce genre d'excuses à tout le monde, son frère n'était pas n'importe qui et lisait mieux que personne entre les lignes. La réciproque était vraie, bien entendu. C'était le fait de leur relation fusionnelle, que peu de personnes comprenaient et que leurs camarades, plus jeunes, avaient jugé malsaine. Crétins. Sloan apprit alors son frère qu'il avait vu Elsa la veille et qu'elle lui avait raconté ce qu'il s'était passé. Oney se décomposa un instant.

« Ouais, j'y suis allé un peu trop franco, mais j'ai profité d'avoir tout mon courage... Au moins, j'ai le souvenir de ce baiser volé pour me consoler... Ses lèvres sont encore plus douces que ce que j'imaginais... Et tu sais, ce baiser, elle me l'a rendu pendant quelques instants. Avant de s'offusquer, de me gifler parce que je suis un immonde goujat, elle l'a accepté... »

Un petit sourire flottait sur les lèvres de l'irlandais qui regardait son frère s'affairer.

« T'as oublié ta tenue de soubrette. »

Il pencha légèrement la tête.

« Mais j'crois que tu veux me punir en me congelant sur place, ça pèle là. »

Il se passa une main dans les cheveux, ramassant quelques trucs, prêtant ainsi main forte à Sloan, avant de demander d'un ton qu'il voulait dégagé :

« Qu'est-ce qu'Elsa t'a dit d'autre ? »
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Sloan S. O'toole
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MessageSujet: Re: we might fall (oney)   we might fall (oney) Empty27.03.14 10:12

Il sort de sa douche, bien moins pathétique, il est d'ailleurs plutôt apprêté, pas que l'image de lui en caleçon ait éveillé un quelconque jugement chez moi. Il n'y a pas de recette miracle pour un chagrin d'amour, encore moins pour réussir à oublier que l'on aime quelqu'un.  Comment veux-tu qu'elle pense comme toi quand elle ne sait même pas ce que tu éprouves ? Elsa est douée pour se mettre des œillères et ne pas voir ce qui crève les yeux on dirait. Et avec ça, elle va épouser l'autre abruti et toi et moi, on va rester comme deux cons sur le carreau, en laissant la laissant filer sans rien faire...   Je sais très bien qu'Elsa ne verra rien si elle a décidé de jouer la politique de l'autruche, toutes ses années avec ses deux meilleurs amis amoureux d'elle et elle n'avait rien vu. Ca m'arrangeait bien d'ailleurs, il faut l'avouer. Si c'est pour qu'elle me jette comme elle l'a fait avec toi. fis je avant de me mettre à rire. Il avait pas tort dans le fond, si je ne dévoile rien, je ne peux pas lui en vouloir de choisir ce crétin de Thomas. Je ne le porte pas dans mon coeur, pas pour ce qu'il est puisque c'est un garçon bien sous tous rapports, non seulement parce que c'est lui qu'elle a choisi. Le seul qui pourrait prendre sa place pour que je sois aux anges, c'est Oney. La plupart des gens trouvent ça réellement étrange, cette relation que l'on a tous les deux, trop fusionnelle pour être saine mais nécessaire à ma survie. Sérieusement ? Tu crois que tu vas me faire avaler ça ? Ou alors, c'est ton mantra pour te convaincre toi-même ? Genre méthode Coué ?   Cette excuse, chacune des personnes qui m'entouraient la gobait. Apparemment ça ne prenait pas avec lui. Dommage, j'étais pourtant bien rôdé et j'avais même fini par me persuadé que c'était la vérité, dans le fond, à force de la dire, j'avais même fini par y croire. Très bien, la vérité, c'est que je ne serais pas de taille à supporter un refus, alors je préfère rester dans le doute. Au moins, une part de moi restait persuadé que ces sentiments pouvaient être réciproques. Je déglutis, débile, n'est ce pas ? Je baisse la tête, un peu gêné par cette révélation, en même temps, c'était Oney et je savais très bien qu'il ne jugerait pas.

Elsa m'avait appelé juste après l'incident avec Oney, complétement paumé, une telle révélation l'avait réellement troublée. Pour me demander conseil, ou simplement pour décompresser sur une épaule conciliante. Elle m'avait d'ailleurs demandé si moi aussi j'avais des sentiments pour elle et j'avais éludé la question. Je continue de mettre un peu d'ordre dans ce bordel. Ouais, j'y suis allé un peu trop franco, mais j'ai profité d'avoir tout mon courage... Au moins, j'ai le souvenir de ce baiser volé pour me consoler... Ses lèvres sont encore plus douces que ce que j'imaginais... Et tu sais, ce baiser, elle me l'a rendu pendant quelques instants. Avant de s'offusquer, de me gifler parce que je suis un immonde goujat, elle l'a accepté... Elle lui avait donc rendue ce baiser, c'est amusant comme les versions diffèrent, en même temps, elle était tellement sous le choc qu'elle n'allait pas m'avouer une telle chose, la culpabilité serait trop grande. Je lui adresse un sourire, il a l'air heureux, enfin, disons qu'il aura eu la chance de poser ses lèvres sur les siennes. T'as oublié ta tenue de soubrette.   Elle est dans la machine, j'ai pas terminé de les faire.  Je me met à rire avec lui, c'est qu'il mériterait des claques le petit. Mais j'crois que tu veux me punir en me congelant sur place, ça pèle là. Oui, c'est vrai qu'il ne fait pas chaud. Moi, ça ne me dérange pas plus que ça, j'aime l'hiver, la neige et les températures négatives, c'est la période de l'année où je me sens le plus à l'aise. Je referme les fenêtres, ça devrait suffire de toutes façons. Qu'est-ce qu'Elsa t'a dit d'autre ? La discussion s'était vite orienté vers Thomas, sur ce qu'elle allait faire si ce dernier l'apprenait. Mais ça, pas besoin de le lui dire, il s'en fiche pas mal. Je fronce les sourcils. Le lieu est plus épuré, je prend une bière dans le frigo et je m'installe dans le canapé. Elle m'a demandé si je l'aimais. Ok, j'aurais surement du commencer par ça. J'ouvre ma bière et j'en prend une grande goulée.
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Oney L. O'Toole
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MessageSujet: Re: we might fall (oney)   we might fall (oney) Empty02.04.14 12:38

Même si c'était dit sur le ton de l'humour, c'était vrai... Sloan n'était pas prêt à prendre le risque de se faire jeter comme son frère et sans doute que son échec le confortait dans l'idée de rester tranquille.

« Tu sais remonter le moral toi, y'a pas de doutes, me demande pourquoi je t'ai pas appelé plus tôt... »

Sloan avait éclaté de rire, sans doute pour cacher son propre trouble, pour amortir la dureté de ses paroles et son frère lui avait répondu sur un ton ironique et un brin mordant. C'était sans doute complètement utopique de penser qu'Elsa allait se jeter dans ses bras et foutre en l'air plusieurs années d'amour avec le mec qu'elle allait épouser pour les beaux yeux de son meilleur ami qui se réveillait un peu tard. Ah ça, Oney aurait adoré, mais la réalité n'était pas le fantasme. Et il s'était prit une claque, aussi bien au propre qu'au figuré. Et maintenant, il était condamné à attendre qu'Elsa digère la nouvelle et décide si oui ou non elle allait lui accorder de nouveau son amitié. Il avait vraiment mis les pieds dans le plat, comme un crétin. Il en venait à envier son frère de pouvoir faire semblant et de ne pas sembler en souffrir, même si Oney connaissait trop Sloan pour être dupe de cette apparente indifférence. Il émit d'ailleurs quelques doutes quand ce dernier répondit à sa question. Il força ainsi son frère à être honnête. Il hocha doucement la tête quand la vérité explosa. Sloan, qui semblait si fort, si indestructible, ne supporterait pas un rejet. Le doute lui était plus doux.

Voilà bien en quoi les deux frères pouvaient diverger. Sloan pouvait nager en eaux troubles. Pas Oney. Il était trop passionné et entier pour se contenter de demies mesures. Ce n'était pas son truc. Il avait tenté pendant plusieurs années de faire comme si... Et il en avait été malheureux. Là, il était au delà du chagrin, il avait le cœur ravagé, mais il était, paradoxalement, plus serein. Ce poids ne pesait plus, cet amour dévorant était éventé, il n'avait plus rien à cacher. Plus tard, quand le choc serait passé, il pourrait savourer cette étrange sérénité. Dans longtemps.

« Je comprends. Mais je crois que ce doute m'empoisonne davantage que la vérité, aussi dure soit-elle. »

Ils fonctionnaient différemment. La voix de l'irlandais était douce. Pas de jugement envers son frère. Ils avaient toujours fonctionné ainsi. Il avoua alors qu'il s'était montré très entreprenant, se surprenant lui même par son audace d'ailleurs, mais au moins, il pouvait se consoler avec le souvenir de ce baiser volé. Elsa ne l'avait pas repoussé tout de suite. Il aimait à croire qu'elle avait apprécié ce baiser, même une infime fraction de secondes. Il s'amusa alors du soudain désir de rangement de son frère, se moquant gentiment de lui. La réponse de Sloan ne tarda pas à fuser, sur le même ton. C'était plus facile de déconner et de parler d'autre chose. Pourtant, difficile de résister à la tentation d'en apprendre davantage et Oney essaya de se montrer le plus désinvolte possible avec sa dernière question, bien conscient cependant de ne pas donner le change envers celui qui le connaissait si bien. Il ne répondit pas de suite, prenant une bière et s'installant dans le canapé où il avait trouvé Oney quelques minutes plus tôt. Le jeune homme s'installa à ses côtés, curieux.

Et rien ne l'avait préparé à l'aveu de son frère.

Il écarquilla les yeux de surprise. Comment Elsa en était venue à lui demander ça ? Quel cheminement étrange... Parce qu'un frère était amoureux, que son meilleur ami lui avait avoué, elle doutait de l'autre ?

« Tu sais, tu devrais écrire des bouquins ou faire des films. Cette façon de lâcher une petite bombe sans l'expliquer, en laissant le suspens monter, c'est génial. »

De nouveau, sa main glissa dans ses épais cheveux bruns et il regarda attentivement Sloan. Il lui avait avoué qu'il préférait le doute que la vérité. Conclusion :

« Et tu ne lui as pas dit la vérité. Enfin, pas que tu l'aimais comme Thomas ou moi, hein ? »

Ils se connaissaient si bien tous les deux. Leur lien était aussi fort que celui, mystérieux, des jumeaux.

« Je me demande bien pourquoi elle t'a posé cette question. C'est pas parce que moi je le suis, que tu l'es forcément... Désolé de t'avoir mis dans cette position délicate. »
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