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 be careful cause someone else might be pretending (lynn)

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Sloan S. O'toole
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MessageSujet: be careful cause someone else might be pretending (lynn)   be careful cause someone else might be pretending (lynn) Empty09.03.14 15:45

La journée avait été étrange, le retour de mon frangin et Elsa qui m'annonce qu'il a tenté de l'embrasser. Est l'amour qui rend idiot ? Ou bien n'y a t-il que les crétins pour tomber amoureux ? Bonne question n'est ce pas ? Je pense que toutes les personnes qui ont déjà aimé se sont posé cette question au moins une fois. C'est vrai, regardez moi, englouti par cet amour à sens unique dont je ne verrais jamais la fin. Simplement car je suis trop lâche pour lui avouer quoi que ce soit, les relations sont si fragiles, on peut croire naïvement qu'elles peuvent résister à tout, mais c'est faux, il suffit d'un détail pour tout faire basculer et je préfère la voir heureuse avec un autre que ne plus la voir du tout. Ma mère m'a toujours dit qu'il ne fallait pas trop se protéger parce qu'on prenait le risque de ne plus aimer. Seulement quand on aime, on prend le risque de se brûler les ailes.  Alors j'avais fini par me faire une raison. J'allais quitter la taverne pour rentrer chez moi, après avoir siroté une bière qui m'a fortement aidé à me détendre. Je passe la grande porte en bois et j'allume une cigarette, une très mauvaise habitude dont je ne suis pas prêt de me séparer. C'est là que je la vois se débattre de toutes ses forces pour se détacher de l'étreinte de l'imposante créature face à elle. Ce type devait facilement faire un mètre quatre-vingt-dix et en plus de ça, il était du genre armoire à glace. Pas étonnant qu'elle ne fasse pas le poids face à lui malgré une frêle musculature. Moi même, je n'étais pas sur de pouvoir lui tenir tête. Enfin, pas question non plus de laisser la demoiselle en détresse se faire agresser sous mes yeux, quitte à prendre une bonne rouste. Lâches là. Il me regarde alors avec un grand sourire, l'air de dire, c'est pas avec tes bras de mantes religieuse que tu vas me faire très mal. Oui, je suis pas un grand sportif, en dehors de la marche à pieds que je pratique à foison, on peut pas dire que je sois baraqué. Mais, j'ai d'autres atouts. Je sors un couteau de ma poche et le pointe allègrement vers lui : Je crois que t'as pas bien compris. Lâches là. l'air menaçant, un regard de psychopathe suffisent à le faire partir tout en précisant qu'il n'en resterait pas là.

Je fais pas le malin. Sur ce coup là, j'ai mis mes peurs entre parenthèses et j'étais pas très fier, faut le dire, mais je tente de garder bonne figure et regarde la victime : Ca va ? fis je presque trop froidement après ce qu'elle venait de vivre. Mon coeur bat trop vite, je songe à la raclée que je me serais pris s'il avait décidé d'aller au bout de son idée. Je savais me servir de ce couteau mais ça aurait pu très mal finir. Il semblerait que je sois arrivée juste à temps. Bien sur, son visage me parle. Barrow, ce n'est pas New York, et même si on ne connait la plupart des gens que de vue, on sait tous plus ou moins qui est qui. Quoi que, le type qui s'en prenait à elle ne me disait rien du tout. Bref, dans tout ça, ma cigarette a fini sur le sol avant même que je n'ai eu le temps d'en consommer la moitié, j'en prend donc une deuxième dans mon paquet avant de la porter à ma bouche. Je sais que je risque le cancer, Elsa me le répète bien assez souvent comme ça, et oui, je payerais surement cette mauvaise habitude au prix fort. On s’accoutume très vite à la nicotine et s'en séparer serait trop compliqué aujourd'hui, ça me demanderait de la volonté et de la persévérance, deux choses que je n'avais pas concernant cette addiction. T'as peut être besoin que je te ramène quelque part ? Je ne savais pas trop comment agir, elle est en état de choc et je vois pas bien ce que je peux faire pour l'aider pour le moment. C'est la première fois qu'un truc pareil m'arrive, c'est ça quand on sort de sa caverne, on est confronter au monde réel : trop brutal.
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Lynn P. Lee-Anderson
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MessageSujet: Re: be careful cause someone else might be pretending (lynn)   be careful cause someone else might be pretending (lynn) Empty11.03.14 14:43




be careful cause someone else might be pretending.

when life leaves you high and dry, i'll be at your door tonight, if you need help. i'll shut down the city lights, i'll lie, cheat, i'll beg and bribe to make you well.


Après plusieurs heures de course poursuite avec un suspect depuis longtemps recherché, autant dire que c’est un plaisir de retourner au commissariat en fin de journée. Certes, je n’avais pas encore terminé car il fallait encore que je fasse mon rapport, mais à côté de la journée que je venais de passer c’était du gâteau. Tout en discutant avec mon partenaire, je m’installai à mon bureau et commençai à écrire le déroulement des événements de l’après-midi tandis que le criminel en question était mis en garde à vue, et ce jusqu’à demain où je l’interrogerai sadiquement. Ce n’est pas vraiment les moments que je préfère dans ce métier car des mensonges peuvent tout changer à l’enquête, même si l’on sait pertinemment que la personne ne dit pas la vérité… sans preuve, c’est assez difficile de coffrer quelqu’un. Ce qui est d’ailleurs rageant lorsque l’on sait que c’est bel et bien lui le coupable et pas un autre. Mais que voulez-vous, je n’ai malheureusement pas assez de pouvoir pour refaire les lois. Je soupirai, observant mon écran, le regard vide. S’il y a bien une chose dont j’ai horreur, c’est bien de réfléchir à comment écrire certains faits. Ce n’est pas une dissertation mais, je n’ai pas fait des études pour rien, autant me servir de ce que j’ai appris pour faire un rapport agréable à lire. Il me fallut quelques heures avant d’être satisfaite du résultat et d’être sûre de n’avoir oublié aucun détail. Je l’imprimai immédiatement avant d’aller le déposer sur le bureau de mon supérieur qui me remercia, me souhaitant une bonne soirée. J’y compte bien ! Le temps de ranger mon arme et tout mon attirail dans mon casier ainsi que de récupérer mon sac à main et me voilà sur la route de la maison.

Ce n’est pas vraiment une saison propice à la marche à Barrow, mais le froid n’était exceptionnellement pas si glacial que ça aujourd’hui. Evidemment, il faisait d’ores et déjà nuit mais cela n’avait pas encore eu le temps de trop se rafraichir. Malgré tout bien couverte, j’avançai d’un pas déterminé vers mon quartier quand je suis stoppée nette par une conversation quelque peu violente. Il ne manquait plus que ça, des armoires à glace qui menacent de se taper dessus. Une nouvelle fois, je soupire tout en me glissant dans la ruelle où un drame risquait d’avoir lieu. « Eh, qu’est-ce que vous faites ? » dis-je d’un ton assez ferme, espérant que ça ne soit que des jeunes imbéciles qui veulent jouer les durs. Oui, puisque dans le cas contraire, je suis désarmée et face à des engins pareils, je ne peux pas faire grand-chose à part fuir. C’est d’ailleurs ce que trois d’entre eux s’empressent de faire, visiblement rassurés que j’attire l’attention de leur bourreau. Merveilleux, je me retrouve désormais avec un chien enragé sur le dos. Tant bien que mal, je tente de paraitre calme, les nerfs sous contrôle alors que je me trouve en mauvaise posture. Alors qu’il tente de me porter un premier coup, j’envoie son bras sur le côté d’un coup de pied. On se protège comme on peut ! C’est avec le regard qu’il pose sur moi par la suite que je comprends que je n’aurais jamais dû faire la maligne. Cet espèce de monstre tatoué me plaque violemment contre le mur de la ruelle, et me voilà coincée sous ses menaces. Ah, mais quel gros dégoûtant ! Je tentai de me défendre en vain, ses gros bras musclés me maîtrisant avec une facilité effrayante. « Lâche là. » nos deux regards se tournent automatiquement vers cette nouvelle personne qui pointait le bout de son nez. Tiens, il me rappelle quelqu’un ce jeune homme ! En même temps, nous sommes à Barrow me direz-vous, la ville n’est pas bien grande et les nouveaux arrivants peu nombreux. Mais je craignais néanmoins le pire.

Non pas que ce jeune homme soit une crevette, mais à côté de mon agresseur, j’avais peine à croire qu’il puisse se défendre correctement. D’ailleurs, le bouledogue ne me lâcha pas le moins du monde. C’est alors que le nouvel arrivant sortit un couteau de sa poche avant de le pointer vers nous. Rien que ça ! J’observai mon agresseur, me demandant de quelle façon est-ce que ce genre de racaille pouvait bien réagir face à cette menace. Appelez ça un miracle ou un heureux hasard, mais il me lâche et s’en va sans oublier de faire savoir à mon sauveur qu’il n’en resterait pas là. Soulagée, je me laisse littéralement glisser contre le mur jusqu’à être assise sur le sol. « Ça va ? » demanda le jeune homme, très certainement à mon adresse mais je restai silencieuse le temps de calmer les battements de mon cœur. Les yeux écarquillés, j’inspire un bon coup avant de regarder mon sauveur en souriant. « Je vais bien, merci ! » répondis-je avant de me lever, frottant mon jean d’un geste assez machinal. C’est très stupide, mais sur le coup, j’ignorai totalement quoi dire à ce charmant inconnu qui venait très certainement de me sauver la vie. Dieu sait jusqu’où serait allée cette grosse brute. Heureusement, c’est lui qui brise finalement le silence. « T’as peut-être besoin que je te ramène quelque part ? » ah tiens, bonne question. À vrai dire, cela me gênerait plus qu’autre chose. Il avait déjà été bien gentil de me venir en aide, je n’allais pas trop en demander. D’autant plus que l’appartement n’est plus si loin désormais. « C’est très gentil de ta part mais ça devrait aller, je n’habite pas très loin. En revanche, qu’est-ce que je peux faire pour te remercier ? Je te dois une fière chandelle, même si j’ai l’habitude de ces abrutis dans mon métier, ils ne sont généralement pas en liberté quand je suis confrontée à eux. » plaisantai-je dans l’espoir de détendre un peu l’atmosphère.



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MessageSujet: Re: be careful cause someone else might be pretending (lynn)   be careful cause someone else might be pretending (lynn) Empty18.03.14 19:00

Mon coeur bat trop vite, les situations de conflits sont fréquentes pour moi mais en général, je ne m'oppose à des personnes moins imposantes. Je me contente le plus souvent d’assener un bon poing dans la gueule de la personne qui me donne du fil et retordre si l'ignorer n'avait pas suffit. Tout est bien qui fini bien comme on dit. Elle se laisse tomber au sol, et merde, j’espère secrètement qu'elle ne va pas trop décontenancer et que je vais devoir la prendre dans mes bras, pire imaginer qu'elle tombe dans les pommes. Ca va ? je me risque à poser la question car je ne pouvais pas me barrer de cette façon suite à ce qu'il venait tout juste de se passer. Je souffle un bon coup, soulagé de l'entendre me répondre : je vais bien, merci ! Elle se relève directement et essuie son jean. Je suis rassuré, et je sors une cigarette, histoire d'entretenir mon fameux cancer du poumon. Je crois bien que je ne pourrais pas me débattre avec mon addiction, même sur mon lit de mort, je serais du genre à fumer en cachette à la fenêtre de ma chambre d’hôpital. Enfin, ne parlons pas de malheur. T'as peut être besoin que je te ramène quelque part ? fis je stoïque, pour briser un silence, plus soucieux que je dois le paraitre. Le silence n'est pourtant pas quelque chose qui me dérange, au contraire, je suis partisan du "parle peu, parle bien". C’est très gentil de ta part mais ça devrait aller, je n’habite pas très loin. En revanche, qu’est-ce que je peux faire pour te remercier ? Je te dois une fière chandelle, même si j’ai l’habitude de ces abrutis dans mon métier, ils ne sont généralement pas en liberté quand je suis confrontée à eux.   Elle m'arrache un rictus qui pourrait faire office de sourire. Policier ? Ce bout de femme ? Mon dieux son intégration n'a pas du être facile, avec tout les machos un peu débiles qui peuplent cette ville. Elle a souvent du avoir droit à des : "alors ma jolie, c'est pas un métier de femme tu sais". A la voir comme ça, on l'imagine plutôt maitresse des écoles qu'a devoir gérer les truands de cette ville, mais je suis bien placé pour savoir qu'on ne peut se fier aux apparences.

Je secoue la tête négativement. oh tu me dois rien... Je laisse un temps et ajoute : Si tu y tiens vraiment : un verre et on sera quitte. Je n'aime pas que l'on me soit redevable, alors je choisi de lui faire payer sa dette maintenant, comme ça au moins, cette affaire sera réglée. J'espère seulement qu'elle ne prendra pas ça pour une pathétique technique de drague. Le mec sauve la fille et elle lui tombe dans les bras, ma situation amoureuse est déjà bien assez compliquée comme ça et ce n'est pas la peine d'en rajouter. au bar je veux dire, et tu n'es pas obligé de te joindre à moi si tu as envie de rentrer. je rajoute maladroitement ces quelques mots. Encore un moyen de me faire apprécier en ville tiens. Je ne sais pas vraiment pourquoi il est si difficile pour moi de me lier aux autres et de réussir à être dans la normalité. Pas que ça me touche, c'est juste que parfois, il serait plus simple d'être comme Oney, mon jeune frère, plus sensible, il s'adapte comme un chef en société. Ma cigarette touche à sa fin, j'en tire une dernière bouffée, exaltante et agréable, surtout après avoir cumulé ces conditions de stress. Je l'écrase au sol avec mon pied avant de la ramasser et la mettre dans le cendrier devant l'entrée. Je pense alors à Oney, qui est probablement en train de se débattre avec son envie d'en griller une. Il est courageux quand même, d'essayer d'arrêter, surtout avec tout ce qui se passe actuellement. Il ne serait pas étonnant que je vois son cendrier empli à ras bord de mégots demain d'ailleurs, si mes souvenirs sont bons, c'était un fumeur émotif, autrement dit, il fumait lorsqu'il était euphorique ou malheureux. Bref. Elle semble plus sereine, elle ne tremble plus, comme elle le disait, avec son métier, elle côtoie souvent ce type de bandits.
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